Disons-le, il y a de ces soirées
où l’envie de préparer un plat qui ferait oublier une journée de travail
acharné nous manque, alors qu’on est épuisé et que même la pensée de saisir le
couteau afin de se mettre à l’œuvre nous place dans l’inconfort, alors il est
facile de sortir casser la croûte! Oui, c’est exactement ce qui s’est passé ce
soir là quand je me suis laissé entraîner par l’idée tout-à-fait simplissime
mais réjouissante de déguster des dumplings à la soupe de Qing Hua. Direction
St-Laurent et Viger dans le quartier chinois, je me délecte d’avance de ces
bouchées pleines de bouillon explosant dans la bouche. Rien de compliqué, un
plaisir pour le palais.
Nous y voilà. Le centre-ville de Montréal
fourmille d’activité et cela me remplit d’énergie. Tout compte fait, je ne suis
pas déçu d’avoir cédé à ma paresse, je dois bien l’avouer. Je sais, dit ainsi,
tout semble parfait. Léger désenchantement après mon entrée chez Qing Hua; les
boîtes empilées pèle-mêle à l’entrée me laissent perplexe. Cela dit, je n’en
fait pas un plat, mais me dirige plutôt vers une table afin de prendre mes
aises et scruter le menu.
Je jette un coup d‘œil aux lieux. Sobrement décoré, je suis ravi qu’on évite les plantes de plastique et la décoration banale et peu recherchée faisant légion chez de trop nombreux restaurateurs asiatiques. Sautant donc au menu, mon estomac me fait sentir l’envie que mes yeux lui infligent. Les combinaisons sont alléchantes et variées. Ma convive et moi partageons des ravioles au porc, crevettes et poireau ainsi que d’autres à l’huître, chou et porc. L’astuce de ce plat est plus que la saveur elle-même. La spécialité chez Qing Hua réside dans le plaisir à boire la soupe dans laquelle la chair baigne. Mes papilles sont enchantées et en redemandent. De plus, les portions sont costaudes.
L’atmosphère est légère et décontractée. Des étudiants, des couples, des solitaires, des asiatiques et des gens tout azimut. Il n’y a pas de norme ici, ce qu’on veut c’est la convivialité et la bonne chère. Simple, mais indémodable. Pas trop bruyant. Le plaisir est palpable. On y va pour la vibe et non pour le service un peu froid et parsemé d’inattentions. Cela dit, il est sous-entendu que le décorum n’a pas été prioritaire. Les attentes étant dans l’assiette, considérant d’ailleurs la cuisine ouverte, cela compense. Seul bémol… Les toilettes sont malpropres. Décevant quand on regarde l’ensemble. Ne nous arrêtons pas là. Je vous le recommande chaudement. Surtout à 10$ l'assiette.
Je jette un coup d‘œil aux lieux. Sobrement décoré, je suis ravi qu’on évite les plantes de plastique et la décoration banale et peu recherchée faisant légion chez de trop nombreux restaurateurs asiatiques. Sautant donc au menu, mon estomac me fait sentir l’envie que mes yeux lui infligent. Les combinaisons sont alléchantes et variées. Ma convive et moi partageons des ravioles au porc, crevettes et poireau ainsi que d’autres à l’huître, chou et porc. L’astuce de ce plat est plus que la saveur elle-même. La spécialité chez Qing Hua réside dans le plaisir à boire la soupe dans laquelle la chair baigne. Mes papilles sont enchantées et en redemandent. De plus, les portions sont costaudes.
L’atmosphère est légère et décontractée. Des étudiants, des couples, des solitaires, des asiatiques et des gens tout azimut. Il n’y a pas de norme ici, ce qu’on veut c’est la convivialité et la bonne chère. Simple, mais indémodable. Pas trop bruyant. Le plaisir est palpable. On y va pour la vibe et non pour le service un peu froid et parsemé d’inattentions. Cela dit, il est sous-entendu que le décorum n’a pas été prioritaire. Les attentes étant dans l’assiette, considérant d’ailleurs la cuisine ouverte, cela compense. Seul bémol… Les toilettes sont malpropres. Décevant quand on regarde l’ensemble. Ne nous arrêtons pas là. Je vous le recommande chaudement. Surtout à 10$ l'assiette.
Bien repu et l’esprit en de bonnes dispositions,
je vous suggère une promenade digestive à travers le quartier chinois. Allez
goûter une pâtisserie chinoise sur de la Gauchetière, si votre gourmandise vous
y porte. Les pâtisseries chinoises sont proches des européennes, car elles demeurent le fruit
d’échanges entre Occident et Orient. Cependant, ne vous-y méprenez pas, ces
douceurs asiatiques sont moins sucrées, à la limite du fade sans en être
dépourvue d’intérêt. Gardons l’esprit ouvert.
Voici une citation du livre Physiologie du goût de Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755-1826), qui est un des pères de la gastronomie et cela va comme suit; «les animaux se repaissent; l'homme mange. L'homme d'esprit seul sait manger.»
Ce jeudi, ne manquez pas ma chronique proposant cinq différents alcools à moins de 25$. Vin blanc, mousseux, vin rouge et bière s'inscriront à l'ardoise, de quoi vous inspirer pour la fin de semaine.
Sur ce, bon appétit!
Rémy
Bonjour, n'hésitez pas à m'écrire vos idées, suggestions, commentaires, insultes. Heu... pas le dernier. :-P Il me fera plaisir de discuter avec vous. Cela rend le tout plus chaleureux et vivant.
RépondreEffacerVale, Rémy
Ta description des lieux est belle et précise description, ça nous le donne de s"y rendre.
RépondreEffacerJohanne
Allo Johanne! Merci :) J'essaie d'emmener le lecteur avec moi vivre l'expérience, de faire une critique sous cette forme. Ça vaut la peine de s'y rendre. Peut-être pas faire un gros détour pour ça, mais lors d'une sortie à Montréal. Suggestion de même.
RépondreEffacerSalut Rémy,
RépondreEffacerBravo pour ce super blog que je découvre à l'instant ! Tes conseils sont super et, en plus, tu écris super bien ! A chaque fois, on a l'impression d'être avec toi à découvrir un restau ou un vin ! Bravo !
Ewan
Bonjour Ewan,
RépondreEffacerMerci, j'apprécie ta visite sur le blog et ton commentaire m'enchante. :) Je suis convaincu que nous aurons du plaisir cette session car tu es un prof débordant d'une énergie motivante et surtout, tu es marrant!
Rémy