Griffintown, Montréal, cuisine bistro, cave à vin de choix
Photos; Rémy M. Gagnon |
Cette semaine, je serai concis.
Je veux simplement partager avec toi une expérience gastronomique plus qu’appréciable
que j’ai eu la chance de vivre dans Griffintown, le nouveau quartier branché à
l’ouest du Vieux Montréal. Les grands noms de la gastronomie ne manquent pas
sur Mc Gill où se situe le restaurant dont je vais vous parler; Graziella comme
voisin, Holder, Hambar et Mercuri à deux coins de rue et j’en oublie. La crème!
Mon titre loufoque de chronique n’a pas sa raison d’être pour rien… Ça sentait
bon dans le resto La Grange!
L’Ambiance et le style
Un image vaut mille mots, n’est-ce
pas? J’ai tout de suite raffolé du décor en bois de grange avec les têtes de
gibier sur les murs, le comptoir central avec ses tabourets de comptoir en faux
cuir de vache. Rustique-urbain-chic. Plutôt inusité. Le resto se trouve à être
aménagé sur le long et joue d’ailleurs sur les hauteurs. Bien que ma copine et
moi sommes arrivés un peu avant la fermeture pour une aventure gastronomique
récompensant la longue journée de travail, les clients qui partaient semblaient
égayés, réjouis. Cela laissant une bonne idée de l’atmosphère qui devait y
régner dans la soirée. Même pour un mardi soir. Pas trop festif, allègre.
Parfait pour un 5 à 7 qui finit tard. Très chaleureux.
Les plats
Ici, le menu donne une dizaine d’entrées
et autant de plats principaux. Nous avons opté pour les entrées en formule
tapas. Des plats pas trop compliqués, variés. Souvent des classiques revisités.
La poutine d’haricots verts, sauce mayo et oignons à peines caramélisés
consistent en un bon début. Simple, mais efficace. La texture est intéressante. Le serveur nous apporte un
sandwich au pain brioché croustillant au poivron rouge et légumes grillés,
bresaola et formage raclette accompagné de soupe à la tomate fumée. Savoureux
et charmant. Belle harmonie entre le fumé et le grillé. Contraste entre les légumes tendres et le pain au jalapeño croustillant. Au tour de la poutine au foie gras poêlé et ris de veau et sauce
aux cèpes. La sauce étant délicieuse, j’aurais aimé un peu plus de pommes de
terre et le morceau de foie gras était trop sec, trop cuit. Dans l’assiette,
belle harmonie au niveau esthétique. Quant à elle, la soupe à l’oignon au
brandy et cheddar fort m’a plu. Le bouillon envoûtait par son goût riche et
réconfortant avec les arômes du brandy pour finir le portrait. Ensuite, notre
appétit s’est fait claquer la porte au nez. Nous avons voulu commander un autre
plat, seulement la cuisine était fermée vu l’heure tardive à laquelle nous
sommes arrivés en ce jour de semaine. Ce sera pour une prochaine fois!
La carte des vins
Les amateurs de vin de tout
acabit n’ont qu’à se tenir. La carte des vins du resto impressionne par son
choix de vins en importation privée et réguliers de la SAQ. La liste est bien
ficelée, y retrouvant des trésors de la France, de l’Italie et de quelques
autres pays. Bulles, blancs, rouges. Il y a une myriade de terroirs vinicoles.
On y offre des cocktails signature ne laissant pas en plan ceux qui préfèrent
les délices de la mixologie.
Le service
Une partie considérable de l’expérience
consiste, pour moi, dans le service. On se plaît dans un resto au service
impeccable et quand ce n’est pas le cas, ça nuit vraiment. Que ce soit dans l’attention
portée, la qualité, la rapidité, le détail, l’écoute, etc. Pas besoin de faire
un dessin. Sur ce point, on sent que notre serveur est passionné, on le sent
dans son travail. A1.
On y retourne? Certainement. Avec
des amis pour un vibe plus festif. Le prix? Environ 80$ pour deux avec service et taxes, alcool exclu.
Je vous reviens très bientôt avec
trois suggestions de vin.
Bonne semaine!
Rémy M. Gagnon
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