mercredi 1 avril 2015

Ça sent bon dans La Grange!

Griffintown, Montréal, cuisine bistro, cave à vin de choix


Photos; Rémy M. Gagnon
Cette semaine, je serai concis. Je veux simplement partager avec toi une expérience gastronomique plus qu’appréciable que j’ai eu la chance de vivre dans Griffintown, le nouveau quartier branché à l’ouest du Vieux Montréal. Les grands noms de la gastronomie ne manquent pas sur Mc Gill où se situe le restaurant dont je vais vous parler; Graziella comme voisin, Holder, Hambar et Mercuri à deux coins de rue et j’en oublie. La crème! Mon titre loufoque de chronique n’a pas sa raison d’être pour rien… Ça sentait bon dans le resto La Grange

L’Ambiance et le style

Un image vaut mille mots, n’est-ce pas? J’ai tout de suite raffolé du décor en bois de grange avec les têtes de gibier sur les murs, le comptoir central avec ses tabourets de comptoir en faux cuir de vache. Rustique-urbain-chic. Plutôt inusité. Le resto se trouve à être aménagé sur le long et joue d’ailleurs sur les hauteurs. Bien que ma copine et moi sommes arrivés un peu avant la fermeture pour une aventure gastronomique récompensant la longue journée de travail, les clients qui partaient semblaient égayés, réjouis. Cela laissant une bonne idée de l’atmosphère qui devait y régner dans la soirée. Même pour un mardi soir. Pas trop festif, allègre. Parfait pour un 5 à 7 qui finit tard. Très chaleureux.



Les plats


Ici, le menu donne une dizaine d’entrées et autant de plats principaux. Nous avons opté pour les entrées en formule tapas. Des plats pas trop compliqués, variés. Souvent des classiques revisités. La poutine d’haricots verts, sauce mayo et oignons à peines caramélisés consistent en un bon début. Simple, mais efficace. La texture est intéressante. Le serveur nous apporte un sandwich au pain brioché croustillant au poivron rouge et légumes grillés, bresaola et formage raclette accompagné de soupe à la tomate fumée. Savoureux et charmant. Belle harmonie entre le fumé et le grillé. Contraste entre les légumes tendres et le pain au jalapeño croustillant. Au tour de la poutine au foie gras poêlé et ris de veau et sauce aux cèpes. La sauce étant délicieuse, j’aurais aimé un peu plus de pommes de terre et le morceau de foie gras était trop sec, trop cuit. Dans l’assiette, belle harmonie au niveau esthétique. Quant à elle, la soupe à l’oignon au brandy et cheddar fort m’a plu. Le bouillon envoûtait par son goût riche et réconfortant avec les arômes du brandy pour finir le portrait. Ensuite, notre appétit s’est fait claquer la porte au nez. Nous avons voulu commander un autre plat, seulement la cuisine était fermée vu l’heure tardive à laquelle nous sommes arrivés en ce jour de semaine. Ce sera pour une prochaine fois!


La carte des vins

Les amateurs de vin de tout acabit n’ont qu’à se tenir. La carte des vins du resto impressionne par son choix de vins en importation privée et réguliers de la SAQ. La liste est bien ficelée, y retrouvant des trésors de la France, de l’Italie et de quelques autres pays. Bulles, blancs, rouges. Il y a une myriade de terroirs vinicoles. On y offre des cocktails signature ne laissant pas en plan ceux qui préfèrent les délices de la mixologie.

Le service

Une partie considérable de l’expérience consiste, pour moi, dans le service. On se plaît dans un resto au service impeccable et quand ce n’est pas le cas, ça nuit vraiment. Que ce soit dans l’attention portée, la qualité, la rapidité, le détail, l’écoute, etc. Pas besoin de faire un dessin. Sur ce point, on sent que notre serveur est passionné, on le sent dans son travail. A1.

On y retourne? Certainement. Avec des amis pour un vibe plus festif. Le prix? Environ 80$  pour deux avec service et taxes, alcool exclu.
 
Je vous reviens très bientôt avec trois suggestions de vin.

Bonne semaine!

Rémy M. Gagnon


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