mercredi 11 février 2015

Bonne bouffe, bon genre

Cuisine bistro, inspiration française et italienne, ingrédients locaux



Enfin j’y suis. Je m’étais ennuyé de vous écrire, chers amis. Ne publiant qu’aux trois semaines environ et armé de patience, le flot de mes idées se retient dans un barrage d’où ressortent qu’au compte-gouttes mes chroniques. Quelle aventure nous partageons ensemble!

Nous sommes dans un endroit pas comme les autres, deux fois plutôt qu’une. Deux visites, deux occasions. À la fois vieillot, parfois éclectique et surtout industriel, le restaurant dont il sera ici question nous transporte dans un univers accueillant et chaleureux. Le lobby, avec ses divans antiques et funky (il faut les voir pour comprendre), ses bocaux de marinades longeant les fenêtres, ses lampes auxquelles les fils pendent et même ses cordes à linge confèrent une impression presque saugrenue des lieux, rien de cliché. Surprenant. Le bar attenant au lobby invite à l’apéro. Plusieurs spécialités s’y trouvent… importations privées. Le staff chaleureux propose, nous suivons.

Vous dites «c’est où ça coudonc?» C’est Chez Bouffe, camarades. Dans HoMa, dans l’est de Montréal. Chez Bouffe, anciennement, ça s’appelait La Bécane rouge, juste au cas où vous connaissiez.

Février des cassés, disent-ils. Il s’agit de leur formule après Fêtes. En tout cas, allez-y car avec 15$ pour le menu trois services ou pour le deux pour un sur les tartares, carpaccios et autres fins mets. Vous pourrez vous garrocher sur les vins nature, biologiques, en biodynamie, tous d’importation privée. Bien-sûr, si vos poches ne sont pas trop trouées. La carte des vins et alcools n’est pas trop longue, mais bien diversifiée.




Au brunch

Ce que j’apprécie parfois d’un resto, c’est l’offre d’un brunch. Assez plaisant de faire changement de vos habitudes casanières ou des greasy spoons connus. La salade de canard confit croustillant avec œuf mollet de canard goûtait le paradis. Par contre, on ne peut pas en dire autant sur les portobellos, padano et prosciutto servis sur toast. Bon, mais banal. Le prix de 15$ ne s’applique pas au brunch, il faut le noter.

Au souper

Le chef britannique Paul Robert vous convie dans son univers intimiste à travers son habileté à servir des plats où les goûts sont au rendez-vous dans une combinaison relativement simple de produits de qualité. Les saveurs se présentent comme délicates et bien balancées. Ce qui amuse le palais ne se constate pas dans les techniques compliquées. Ce qui fait la différence réside dans les combinaisons; les calmars frits (habituel) servis sur une purée de panais, surprenant quand on compare cela à la traditionnelle mayo au machin-truc! Le tartare de saumon est bien balancé en acidité, tout en fraîcheur. Notre serveur, très professionnel, nous annonce la suite logique. J’y vais pour l’omble de l’arctique, sauce vierge. Encore là, tout y est. La présentation, impeccable. Au dessert, je reçois des beignets (chis chis) à la sauce sucré et épicée. De ce côté, pas mauvais malgré un manque d’éclat. Rien d’épatant. Dans l’ensemble, j’ai vécu une expérience très sympathique. Par ici pour le menu.



Verdict? Dans un ensemble comprenant l’ambiance cordiale, le niveau de bruit modéré, l’offre de la carte des alcools, les menus brunch et régulier, la visite en vaut la chandelle, surtout avec une pareille brochette de prix. On avale plus facilement une facture moins salée, particulièrement quand c’est délicieux.


Je vous propose...

Je vous propose de jeter un coup d’œil à l’horaire des pièces de théâtre présentées au  Théâtre Denise-Pelletier, son voisin d’en face. Soirée réussie. Garanti. Mieux vaut réserver vos places au resto et pourquoi pas aussi le théâtre. Voici les coordonnées de Chez Bouffe et la programmation du théâtre.

Je reviens avec une chronique nouvelle formule (pas de resto) en début mars, juste à temps pour les temps des sucres. Je vous ferai des suggestions tout érable. Miam!

Bon février des cassés!


Rémy

mercredi 4 février 2015

Venez voir, j'ai fait peau neuve!

Bonjour comparses foodies,

As-tu remarqué quelque-chose ici? Si ce n'est pas ta première visite, sûrement que ça t'a sauté aux yeux; j'ai fait une cure beauté à Chroniques gourmandes Montréal! Après cueillette de commentaires constructifs, j'ai décidé de changer le style du blog, mais aussi de le rendre plus convivial.

Puisque ça me fait une joie fabuleuse de voir le lectorat grandir, j'ai pensé vous remercier en améliorant ce qui suit:

- Fond de texte blanc avec caractères noirs pour faciliter la lecture
- Nouveau design
- Ajustement de la largeur de ligne de texte pour optimiser le confort lors de la lecture.

Bref. Si tu as des commentaires, ici, c'est ton espace gourmand. N'hésites pas surtout!

Je publierai la semaine prochaine une chronique resto. De plus, je vous tiendrez au courant d'une nouvelle collaboration avec le site Tourismexpress (la relève) qui publiera certaines chroniques. Ils ont des articles et événements hyper intéressants sur le tourisme, l'hôtellerie et la restauration. Le tout publié par la relève du domaine. 

À la semaine prochaine,

Rémy