Justement, je réponds à la question du titre. J’ai trouvé pour vous une sélection
intéressante de boissons alcoolisées qui sauront égayer vos papilles et vous
faire oublier votre semaine de dur labeur. Je vous propose deux vins rouges,
un blanc, un mousseux et une bonne bière, question de plaire aux amateurs en
tous genres. Pourquoi pas en essayer un à l’apéro et un autre pour la suite des
choses? Surtout que cet éventail de produits se situe à moins de 25 dollars l’unité.
À vous de jouer!
Antech, Cuvée
Expression, Crémant de Limoux (Languedoc-Roussillon), 20,90$
Quoi de mieux qu’un bon mousseux pour l’apéro. Les
bulles ont pour moi quelque-chose de festif, une classe à part. Je ne suis pas
nécessairement vendu au champagne quand il est question de sortir les flûtes.
En raison de l’offre limitée par rapport à la demande, les vins mousseux de
Champagne sont plutôt chers. Prenons par exemple un Veuve-Clicquot. Pour plus de
70 dollars, vous avez une bouteille qui est certainement un gage de qualité,
mais qui ne saurait pas se qualifier aux côtés de certains crémants de
Bourgogne et cavas (mousseux d’Espagne venant du voisinage de Barcelone) de ce
monde. Dans cette perspective, je vous propose un crémant de Limoux.
Laissez-moi vous le décrire.
On y voit de superbes et fines bulles, bien
persistantes. Le nez se veut frais et invitant. En bouche, l’attaque est d’une
acidité rafraîchissante. On dénote des flaveurs d’amande et de citron, le tout
étant un peu beurré. À peine sucré. Sincèrement, ce mousseux m’a marqué
assez pour bouder la Champagne… un peu! Vous avez donc un mousseux d’excellente
qualité, ne demandant ni décorum particulier, ni occasion spéciale. Pas mal non?
Code SAQ 10666084
Dominus
Vobiscum blanche, Microbrasserie Charlevoix, Québec
Pour ceux dont les bulles intéressent, mais qui
préfèrent la bière, voici la Dominus Vobiscum blanche. Concoctée dans une microbrasserie québécoise qui se distingue nettement. Quant à moi, une
blanche demeure un excellent apéro. C’est rafraîchissant, pas trop alcoolisé, doux et combien délicieux.
Celle dont il est ici question se démarque par sa
typicité très belge tout en étant un produit bien de chez nous. Cette blanche
exquise n’a rien à envier à ses cousines belges. Sa robe quelque peu voilée
coule si bien, dévoilant des arômes de coriandre et un soupçon d’agrumes. J’allais
oublier! Sa mousse légère donne une impression délectable de la qualité du
grain (blé) avec laquelle elle est brassée.
Il n’y a rien de plus à dire, je vous la recommande
chaudement. Maintenant disponible même chez l’épicier Metro, on la trouve
facilement.
Léon Beyer réserve Riesling, Alsace, France, 18,95$
Ce vin blanc restera, selon moi, un classique. Ce
riesling nous charme par une olfaction délicate et par son goût de fruits à
chair blanche, son côté floral et sa subtile minéralité. Son acidité est peu
élevée et il se boit presque comme un jus de fruits. Léon Beyer fait partie d’un
cercle sélect de viticulteurs de renom où la Tenuta San Guido figure (un des
vignobles pionniers du Bolgheri en Italie, AOC ayant donné naissance aux
supertoscans tant imités). Il s’agit d’une valeur sûre à laquelle vous pouvez
vous fier.
Code SAQ 00081471
Blés crianza
2011, Valence, Espagne, 15,95$
Croyez-moi, ce vin bio de la bodega Aranléon étonne par
son prix relativement bas par rapport à sa qualité. Je trouve intéressant de
boire du vin bio car l’offre de ces vins augmente en quantité et en qualité. Ce
type d’agriculture permet une production plus saine pour l’environnement et
pour la consommation. C’est un créneau vinicole qui gagne à être exploré,
surtout dans la lancée des vins nature et produits en biodynamie. De ce qui est du
crianza, on parle d’une méthode de vinification espagnole. Le
vieillissement doit se faire en minimum deux ans, dont 8 mois en barrique. On
obtient alors des vins ayant du caractère, souvent boisés.
Ici, on a affaire à un assemblage de cabernet
sauvignon, de monastrell (nom du mourvèdre en Espagne) et de trempranillo. Tout
d’abord, le nez étant classe et révélant du fruité et du boisé, donne un goût
fidèle à l’olfaction. La bouche, ample et ronde, est effectivement fruitée, mais
aussi dans les notes de terre et de boisé. On goûte la prune et les fruits
noirs. Ce vin possède des tanins soutenus, tout en étant souples, à la limite
du gouleyant. Je bois le rouge en apéro, en cuisinant. Je finis la bouteille en
mangeant. La dégustation du vin rouge ne réside pas seulement dans l’accompagnement
d’un repas, c’est mon avis.
Code SAQ 10856427
Code SAQ 10856427
CMS,
Washington state, Columbia valley, États-Unis, 20,05$
Ce cab-merlot-syrah saura vous enchanter. La vallée de
Columbia a su faire ses preuves et de ce fait, nous pouvons en dire autant de l’état
de Washington. On a qu’à penser aux vins de l'actuelle star du vin Charles
Smith.
La famille Hedges nous offre un vin typique des nouveaux
états producteurs étatsuniens (états de Washington et Oregon), mis à part les
exceptions. Je m’explique. Nous avons un vin à la fois souple, structuré
et ayant du caractère. Le bois se mêle au terreux, avec un côté un peu torréfié
et cacao. Les tannins s’agençant bien à l’ensemble, le résultat porte sur un
vin exprimant à merveille son terroir.
Côté accords, je boirais le CMS en savourant du canard,
confit ou magret. D'ailleurs, le gibier me semble une option des plus exquises.
Pourquoi ne pas accompagner le tout de légumes de saison? Disons une purée
pommes de terre et céleri rave, agrémentée d’ail du Québec. N’oubliez pas la
crème ou bien encore un fromage pour le gratiner… Je vous suggère le 14 Arpents
de la fromagerie Médard du Saguenay-Lac-St-Jean. Une merveille!
Code SAQ 10354478
Code SAQ 10354478
Avant de finir
Je vous laisse avec un petit rappel. Pour amateurs ou
néophytes, les huîtres sont à point! Elles se trouvent à nos portes depuis septembre. En fait, les
mois finissant par ''bre'' restent idéaux, afin de mettre à la bouche ces petits bijoux à la
chair délicate et savoureuse. De plus, vous les trouverez
chez votre épicier ou votre poissonnier préféré. N’hésitez pas à bien vous renseigner sur la façon de les choisir, les ouvrir et bien-sûr, les servir. Le
mousseux, proposé ci-haut, demeure un bon choix pour accompagner votre entrée ou
repas d’huîtres. Je vous souhaite bonne dégustation, avec modération… ou non! ;)
Cheers,
Cheers,
Rémy
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