vendredi 26 juin 2015

Montréal a un je-ne-sais-quoi

Photo; Tourisme Montréal


Quand on aime, on aime. Sans détour. Quand on aime Montréal, son je-ne-sais-quoi, on se trouve inspiré. On peut décider d’aller voir ailleurs, tomber sous le charme. Mais quand même, on reste Montréal. On l’a eu tatoué sur le cœur, juste à côté du fleurdelisé. On l’a dans la peau et enraciné dans nos têtes. Comme une identité, une fierté; le village des irréductibles Gaulois. Les Gaulois d’ici, provenant des quatre coins du monde. Les Gaulois cosmopolites.

Qu’on lui attribue les pires défauts, notre métropole rayonne quand même. Montréal demeure un joyau serti de merveilles culturelles, architecturales, culinaires et bien plus. Presque partout sur la planète, les gens vous questionnent sur votre patrie d’appartenance. Vous répondez alors simplement Montréal. Il ne suffit que de cela pour que leurs visages s’égayent. Ils ont entendu parler de nous, nous ont visité. Pourquoi nous? Difficilement discernable. Un certain je-ne-sais-quoi peut-être, quelque-chose de sous-entendu communément partagé.


 Montréal pétille en son sein de festivals en été et scintille en hiver de par son beau manteau blanc. Le Mont-Royal brûle de mille feux en automne et renaît doucement au printemps. Comme on est ben icitte. La vie défile au gré des saisons, chacune offrant ses plaisirs. Vivement, le soleil réchauffe mon corps à peine sorti d’hibernation. On a passé l’hiver à visiter les bonnes adresses, à explorer les bonnes tables. On a nourri nos cœurs et nos âmes de plats et d’ambiances dignes de cette majestueuse ville. On continue de plus belle, maintes surprises n’attendant qu’à se dévoiler. Des trésors urbains ne tiennent qu’à vous éblouir, cachés ça et là. Partons à la chasse les trouver. Vibrer au Piknic Electronik ou en picnic romantique? Telle est la question. Étrangers, découvrez Montréal. Compatriotes, redécouvrez Montréal. Ne faisons qu’un lors de cette merveilleuse célébration estivale. Promenades, terrasses, rencontres sans oublier, bien-sûr, les visites de marchés publics donnant bien-sûr les plats les plus décadents, comme les gueuletons les plus simplissimes et combien délicieux. Hopping des terrasses de la Main, balade en vélo, La Ronde et tutti quanti. Montréal, chante-nous la pomme. Dresse-toi de tes plus beaux atours et enchante-nous. Nous arriverons en lieu commun sans crier gare, le coup de départ est donné. On suit le courant, d’une rive à l’autre. On se lance des sourires, du plaisir. 






Puissions-nous partager ce je-ne-sais-quoi montréalais. Il en ira de chroniques gourmandes qui porteront sur trois des meilleures facettes et attraits de l’Île vedette. Boustifailles pour tous les goûts et budgets seront à l’honneur, avant vos spectacles et événements. Festival de Jazz ou Osheaga? Ou encore Formule 1 ou Coupe Rogers? Suivront les meilleures adresses de marchés publics pour que ripaille se fasse dans la cour avec famille et amis. Du soleil dans l’assiette. Grillades et bières de microbrasserie. Mixologie. Musique, party! Enfin, il sera question de Montréal comme capitale gastronomique dans une troisième publication.

Ouf! N’était-ce pas invitant? Disons que la table est mise.  Alors cette chronique porte sur trois restos intéressants à visiter avant les festivals. Trois budgets, trois styles, trois ambiances.


CINKO

On se transporte au cœur de la rue St-Denis, dans un endroit au décor éclaté et vivifiant. La terrasse est splendide et vient d’être refaite. Le concept, bien simple, se trouve dans le choix de 19 plats et 3 desserts, tous à cinq dollars. Des plats bien faits qu’on aime partager, car avec le prix on peut en commander pour tous les goûts. Gravlax de saumon, tacos de fish ‘n’ chips, poutine de patates douces au bœuf braisé, etc. Ah oui, ils font des cocktails. Bonne formule à proximité de la Place des Arts, service rapide et ambiance assurée. Pour l’ensemble, c’est très satisfaisant de bien manger pour un si petit prix. Pas plus de cinq dollars que le Mc Do d’à côté. Arrivez un peu d’avance, les petites files d’attentes se font régulières. On en fait pas tout un plat, mais au cas que votre programmation tournerait quelque-peu au vinaigre. Ici pour le chemin vers votre happy hour.

LES JARDINS NELSON


Il s’agit ici d’une des plus merveilleuses terrasses de Montréal. Le design en paliers multiples, les boîtes à fleurs, les parasols géants. Bref, la musique du band live qui berce les conversations. Un coup d’œil suffit sur les lieux pour se rendre compte de l’énergie qui s’y dégage; tout le monde a l’air de flotter au gré du plaisir. Le menu est classique, rien de compliqué ni d’époustouflant. C’est l’ensemble de l’expérience qui l’emporte sur les plats. Excellent catalyseur pour rendre la soirée des plus agréables, préférablement en s’y rendant en fin d’après-midi. Ainsi, on profite du temps passé dans cet endroit magique sans se presser d’aller voir les spectacles à l’honneur. Un immanquable de l’été. Cheers!

Photo; Yelp

BOUILLON BILK

On ne peut manquer de faire l’expérience de la table du Bouillon Bilk, quand on veut connaître les meilleures tables de la métropole. Maintes fois acclamé par la critique et encore dernièrement, cela rend compte de la qualité et de l’originalité de ce qui y est servi. Un menu souvent construit avec des notes de fraîcheur. On pense au pamplemousse avec le hamachi, ou encore l’abricot avec le short rib. Des combinaisons qui parlent à la carte et chantent en assiette. Un incontournable pour les foodies. Vêtu d’un décor minimaliste, l’endroit se niche sur le boulevard Saint-Laurent, non loin de l’épicentre de la ville. Petit conseil : il faut s’y prendre un peu d’avance pour réserver. On ne peut blâmer le Bouillon Bilk d’être victime de son succès! 


SEULEMENT UN DÉBUT

Y-a-t-il vraiment quelque-chose à rajouter? Oui! Des commentaires sur vos bons coups montréalais. Par contre, ce n’est pas tout. On se retrouve dans trois semaines pour la prochaine chronique, deuxième d’une série de trois, sur les marchés publics.


D’ici là, on se croisera peut-être sur la Place des Arts! 


Rémy M. Gagnon