vendredi 17 avril 2015

C’est la fin de semaine! Qu’est-ce qu’on boit?

Photo; Vins de Bordeaux


Certains le savent, j’ai l’habitude de mettre comme titre d’une chronique «C’est vendredi! Qu’est qu’on boit?». Je dois dire que le beau temps, en ce vendredi, tourne un peu au vinaigre. Alors, ma suggestion parfaite de vin blanc pour enjoliver un des premiers temps passés sur la terrasse chez vous, est bien vaine. À voir demain ou dimanche alors, si Dame Nature nous met dans ses bonnes grâces. Cette semaine, voici trois vins, deux rouges et un blanc, faciles à boire. Des vins de table à prix doux.


Ah oui! Pourquoi vin de table?

Qu’est-ce qu’on entend par vins de table? Ce sont tout simplement des vins abordables, (préférablement bons!) n’exigeant ni tambour ni trompette. Nul besoin de sortir la carafe. On laisse de côté les cérémonies et le décorum. Parfois appelé vin de pays en France ou vino da tavola en Italie, le vin de table n’a pas d’appellation d’origine contrôlée. Une région, peut-être. Des cépages particuliers, certainement. Peut-être aussi, un assemblage de trop de cépages pour l’écrire sur la bouteille. Peu importe. Le but de boire du vin de table réside dans autre chose que la distinction.

On le boit en toute convivialité, avec famille et amis autour d’un gueuleton. Bouchées festives à la main, coupe de vin dans l’autre. On a tout ce qui faut pour profiter du beau temps, assis à faire la vie de pacha, en bonne compagnie, notre corps s’abreuvant des rayons du soleil. Un antidote à cet hiver, une cure des froids passés.


Photo; Resto Communion (Montréal), Montreal.tv


Cette fin de semaine, on verse quoi dans nos coupes?

Pour les friands de rouge, deux bouteilles à l’essai. On boit italien, plus précisément du sicilien, et on boit argentin, du Mendoza. Suivra le blanc.

Sonovino, Nero d’avola et Shiraz, Sicile, Italie, 2013, 13,5% d’alc., 9,95$
Code SAQ; 12525031

Vin rouge d’une robe pourpre plutôt intense, typique de la Sicile. Arômatiquement assez simple; un peu boisé, thym, violette et fruits noirs. Charge tannique relativement intense,  mais tannins souples. Il s’agit d’un vin sec, se voulant rafraîchissant. Beaucoup de fruité exprimant le soleil sicilien qui mûrit le fruit à point. Bonne intensité. Parfait pour les premières grillades de viandes rouges. Bavette de bœuf, brochette d’agneau, steak de bison, planchette de charcuteries. Faites-vous plaisir en groupe!


El Bar, Shiraz et Cabernet-Sauvignon, Maison Zuccardi, Mendoza, Argentine, 2013, 10,30$
Code SAQ; 12284258

Très bon rapport qualité-prix, ce rouge élevé en cuve d’inox se caractérise par ses flaveurs de cacao, de grillé, de torréfié, d’olives noires et de mûres. Boisé et épicé en finale. Tout en fruit, bien équilibré. Très appréciable. Je vous recommande de farcir des champignons portobellos, avec une confiture d’oignons au vin rouge (quelle chance de boire du vin présentement!), pacanes grillées et gratiné au fromage de votre choix. Si possible du 14 Arpents de la fromagerie Médard du Lac-St-Jean. Hop, au BBQ pour cuire le tout. Un délice facile à faire.


Barone Montalto, Pinot Grigio, Sicile, Italie, 12% d’alc., 11,75$

C’est mon préféré des trois, toutes catégories confondues. Un blanc frais, rafraîchissant. Un vin de soleil, un vin de joie, un vin de terrasse. Un peu d’agrumes dans la trame gustative. On l’accompagne d’une salade de crevettes, mangue et avocat ou bien de tartines de saumon fumé. Pourquoi pas? Rien à dire de plus.

Je dois un merci tout spécial à la maison d'importation de vins Élixirs qui a eu la gentillesse de m'envoyer ces vins à déguster. Vous trouverez leurs produits à la SAQ, bien-sûr.


En attendant, les séries!

Par ailleurs, nous serons tous au poste ce soir en bons québécois pour regarder la Sainte-Flanelle disputer une guerre sans merci contre le club de hockey des Sénateurs d’Ottawa. Ça promet. Vous pourrez ainsi apaiser vos gorges douloureuses de vos cris passionnés pour nos Glorieux qui feront tout pour écraser Ottawa en buvant demain une de mes suggestions. Vous m’en donnerez des nouvelles.

Cheers,


Rémy M. Gagnon

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